L'agroécologie

Une approche holistique pour un futur durable

La faim et la malnutrition augmentent massivement

Environ 828 millions d’individus souffrent de la faim dans le monde. Entre 2019 et 2021, ce nombre a augmenté de 150 millions. Jusqu’en 2015, le nombre de personnes souffrant de malnutrition et de sous-alimentation était en diminution, certes légèrement, mais de manière constante. Depuis, ces chiffres sont à nouveau à la hausse et représentent aujourd’hui 10 % de la population mondiale.

Les chiffres les plus récents sur la situation alimentaire mondiale publiés par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) sont inquiétants. La situation des femmes est particulièrement alarmante. Il arrive en effet fréquemment qu’elles se nourrissent en dernier et se contentent des restes de leurs enfants et de leur mari. Durant la pandémie de Covid-19, le fossé entre les femmes et les hommes s’est accentué. À tel point qu’aujourd’hui, la part des femmes victimes de malnutrition dépasse de 10 % celle des hommes. Les crises creusent les déséquilibres aux dépens des plus faibles.

Une progession de la faim malgré une production alimentaire suffisante

La pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine contribuent de manière dramatique à l’augmentation de la faim dans le monde. Reste que la famine et la malnutrition sont en grande partie le résultat de la spéculation sur les denrées alimentaires et l’explosion des prix qu’elle provoque. À cela s'ajoutent des défis à long et moyen terme tels que la crise climatique et la perte de biodiversité. De plus, l’utilisation de terres arables pour la production de viande et de lait orientée vers l’exportation gaspille des ressources naturelles. Sans compter le sacrifice de terres au profit des biocarburants qui ne fait qu’empirer la situation, alors que les parcelles pour les cultures vivrières manquent déjà.

En principe, la production alimentaire est suffisante pour nourrir la population mondiale et mettre en œuvre le droit à l’alimentation. Pourtant, la faim et la malnutrition augmentent à nouveau depuis 2015. Le réchauffement climatique et ses conséquences sont devenus une menace pour le Sud comme pour le Nord. En effet, le déclin rapide de la biodiversité met en péril les bases de notre subsistance.

Cette tendance se dessinait déjà avant la pandémie de Covid-19. En 2019, 650 millions de personnes souffraient de malnutrition, soit 8,9 % de la population mondiale. En 2020, ce chiffre atteignait entre 720 et 811 millions. Parmi les 768 millions de personnes concernées en 2020 (chiffre moyen), 418 millions vivaient en Asie, 281,6 millions en Afrique et 59,7 millions en Amérique latine et dans les Caraïbes. À l’autre extrême, 1,9 milliard de personnes souffrent de surpoids et d’obésité morbide. La FAO estime même que plus de 840 millions de personnes souffriront de la faim d’ici 2030.

La malnutrition prend un visage toujours plus féminin

Environ 60 % des personnes souffrant de faim chronique dans le monde sont des femmes, bien que dans de nombreux pays, ce sont les femmes qui sont chargées d’acheter la nourriture et de préparer les repas. À l’échelle mondiale, moins de 20 % des propriétaires fonciers sont des femmes.

En Afrique du Nord et en Asie occidentale, les femmes détiennent moins de 5 % des terres, et en moyenne 15 % en Afrique subsaharienne. Parallèlement, les femmes de l’hémisphère Sud représentent plus de la moitié de la main-d’œuvre agricole.

En 2020, les femmes avaient 11 % de risques supplémentaires de souffrir de malnutrition ou de faim que les hommes. En 2030, ce chiffre pourrait passer à 14 %. La lutte contre ces évolutions est l’une des missions centrales que s’est fixée Action de Carême en collaboration avec l’alliance Sufosec. En effet, la FAO considère que les rendements agricoles pourraient augmenter de 20 à 30 % si le potentiel des agricultrices était renforcé et si elles avaient les mêmes possibilités d’exploitation et d’accès à la terre que les hommes. Il ne faut pas oublier que la faim n’est pas une fatalité, c’est une création humaine.

Pouvoir nourrir le monde

Les débats sur l’avenir de nos systèmes alimentaires sont toujours centrés sur cette question : est-il possible que l’agriculture durable ou biologique, l’agroécologie ou d’autres pratiques alternatives d’agriculture écologiquement rationnelle « nourrissent le monde » ? Cette question suggère à tort que l’agriculture agro-industrielle dominante d’aujourd’hui parvient à nourrir le monde, alors qu’en réalité, elle produit principalement du carburant, des aliments pour animaux et d’autres produits non alimentaires. En effet, la croyance répandue selon laquelle les systèmes alimentaires agro-industriels nourrissent le monde et résolvent les problèmes écologiques grâce à l’intensification ne correspond pas à l'état actuel des connaissances en agroécologie et en alimentation durable. Elle reflète plutôt les asymétries de pouvoir qui continuent de façonner les politiques agricoles, le développement technologique et les investissements dépendant de la terre.

Il y a 40 ans déjà, l'économiste et philosophe indien Amartya Sen démontrait que la faim est moins un problème de productivité agricole que d’inégalité et de pauvreté. Aujourd’hui encore, la majeure partie de l’offre alimentaire mondiale est produite par de petites exploitations familiales. Cependant, l’agriculture industrielle a considérablement réduit leur nombre.

L’agroécologie peut être considérée comme une approche sociale et politique qui remet en question les inégalités et les structures de notre système alimentaire. L’agriculture agro-industrielle en place produit pour des marchés internationaux axés sur le profit et empêche en quelque sorte que l'agriculture paysanne, les coopératives et les associations soient soutenues par des prix et des conditions de commercialisation équitables. En outre, il faut que les consommatrices et consommateurs changent de mentalité et se préoccupent davantage de savoir d'où vient la nourriture qu'ils ont sur leur table et si elle est produite de manière saisonnière, régionale et équitable. Action de Carême aspire à un changement politique du bas vers le haut, afin que le droit à l'alimentation soit respecté, protégé et garanti.

L'utilisation des céréales

2,7 milliards de tonnes de céréales ont été récoltées en 2019, plus que jamais auparavant, mais seulement 43 % ont été destinées à l’alimentation humaine. Le reste a été utilisé pour nourrir les animaux ou transformé en essence et en matières premières industrielles. Une tendance qui est à la hausse. La faim est donc avant tout un problème de répartition, car la nourriture ne se retrouve pas dans les assiettes – là où elle est nécessaire –, mais là où elle rapporte le plus d’argent.

Qu'est-ce que l'agroécologie ?

Faith Wanjiru fait partie d’un des groupes de solidarité créés au Kenya depuis quelques années et raconte comment l’application des méthodes de culture agroécologiques a changé sa vie :

« La sécheresse nous frappe très durement ici et, au fil des ans, elle dure de plus en plus longtemps. Les pluies ne sont plus saisonnières et prévisibles, ce qui est déroutant autant pour les paysannes et paysans que pour le reste de la population. Pourtant, lorsque le projet nous a été présenté, je faisais partie des femmes qui ont rejeté cette idée. Les membres de mon groupe m’ont convaincue de rester et d’essayer quand même.

Au début, cela semblait très difficile à mettre en œuvre. Mais plus le temps passait et plus je me rendais compte que je pouvais y arriver. Tout d’abord, les animatrices et animateurs du projet nous ont demandé d’installer des clôtures dans nos fermes afin d’éviter que les animaux ne détruisent nos plantes. Nous avons ensuite appris à faire du double bêchage, à planter des choux et d’autres légumes dans le potager, à cultiver des fruits et à faire du compost pour ne plus avoir à utiliser de produits chimiques dans nos cultures. Le point positif c’est que malgré le froid glacial qui règne dans la région, les plantes ne meurent pas. Désormais, nous pouvons manger les aliments que nous avons cultivés et même vendre les excédents de récolte. »

 La petite-fille de Faith ajoute :

« J’aime m’asseoir dans la cour et manger les fruits, surtout les baies, que nous cultivons ici ».

Faith poursuit :

Nous n’avons plus besoin d’acheter des fruits : c’est notre plus gros succès. Avant, j’avais des problèmes de santé et je devais souvent aller chez le médecin. Mais depuis que j’ai changé mon alimentation et que je consomme les fruits et les légumes cultivés dans ma ferme, je n’y vais plus ».

Une science doublée d’un mouvement social

L’impact néfaste de l’agriculture agro-industrielle sur l’environnement et le climat saute de plus en plus aux yeux. Le réchauffement planétaire, les guerres, la spéculation sur les matières premières et les perturbations des chaînes d’approvisionnement mettent en péril la disponibilité de denrées alimentaires saines et abordables dans les pays du Sud.

Prenant le contrepied de ces tendances, l’agroécologie est un fer de lance de la durabilité qui favorise la biodiversité et prend soin des sols afin d’en conserver la fertilité. Elle présente un double avantage : d’une part, l’ensemble des intervenant·e·s – plantes, animaux, humains et environnement – en bénéficient et, d’autre part, le système alimentaire gagne en équité, car les personnes choisissent tant leurs modes de production que le contenu de leur assiette. Cette pratique agricole est axée sur la culture d’aliments sains – gage de la fertilité des sols et de la biodiversité des plantes et des animaux – et sur la gestion responsable de l’eau. L’agroécologie est à la fois une science, un ensemble de pratiques agricoles durables et un mouvement social luttant pour la souveraineté alimentaire.

Ayant connu un grand essor au cours des dernières décennies, elle ne se borne pas aux champs et aux exploitations agricoles, mais s’étend à l’ensemble du système alimentaire, du champ à l’assiette, en passant par chaque maillon de la chaîne de production. C’est aux personnes, et non à des entreprises ou aux États signataires d’accords commerciaux, que doit revenir le droit de choisir les méthodes de production, les terres à cultiver et les aliments à consommer. Si elle ne peut pas empêcher le réchauffement planétaire, l’agroécologie peut du moins montrer aux paysannes et paysans les moyens dont ils disposent pour s’adapter à ses effets.

Quatre dimensions en interaction

La dimension écologique de l’agroécologie est essentielle : la préservation de la fertilité des sols, la lutte contre l’érosion et la promotion de la biodiversité en sont les piliers. Par ailleurs, l’agroécologie remplace les pesticides et les engrais synthétiques extrêmement toxiques par des méthodes respectueuses de l’environnement et privilégie délibérément les semences locales afin de mieux se prémunir contre les variations du climat.

L’agroécologie a aussi une dimension sociale : elle valorise les savoirs traditionnels, essentiels à la pratique d’une agriculture équitable et souveraine. Elle attache également beaucoup d’importance aux groupes de solidarité et à la formation des femmes, indispensables au renforcement de la communauté. Les femmes jouent d’ailleurs un rôle central dans l’agriculture et l’alimentation, car elles effectuent une grande partie des travaux des champs, conservent et multiplient les semences paysannes, préparent les repas et vendent les récoltes sur le marché.

La dimension économique de l’agroécologie, donnant la priorité aux produits régionaux et de saison, se traduit par un renforcement des circuits locaux : les aliments sont produits pour le marché local ; les semences ainsi que les engrais et les produits phytosanitaires écologiques sont également fabriqués sur place. L’approche agroécologique met délibérément l’accent sur des produits variés et pouvant être récoltés si possible toute l’année, afin que les familles puissent diversifier leurs sources de revenus.

Enfin, la dimension politique fait référence à la participation aux processus politiques des producteurs et productrices et des salarié·e·s des secteurs agricole et agroalimentaire, un droit inscrit en 2018 dans la Déclaration des Nations Unies sur les droits des paysans et des autres personnes travaillant dans les zones rurales, qui leur permet de concrétiser la souveraineté alimentaire, le droit à l’alimentation et le contrôle de leurs terres et de leurs semences.

Les diverses applications de l’agroécologie

L'agroécologie est un thème central développé dans plusieurs projets d’Action de Carême. Cela confère à cette approche sociale et politique une utilité universelle. En effet, ses méthodes peuvent être appliquées avec succès dans les conditions climatiques les plus diverses et partout dans le monde.

L'agroécologie offre de nombreuses et diverses possibilités selon les pays et ses techniques peuvent être appliquées, par exemple : à la pêche aux Philippines, aux champs sur les hauts plateaux du Kenya et aux cultures à l'intérieur des terres à Madagascar.

Action de Carême et ses organisations partenaires poursuivent ensemble les Objectifs de développement durable (ODD) de l'Agenda 2030. Éliminer la faim, assurer une bonne santé et le bien-être pour toutes et tous, ainsi que mettre en place des mesures pour la protection du climat sont des objectifs qu'elles veulent atteindre en appliquant des méthodes agroécologiques.

À Madagascar, en matière d'alimentation, la population se réfère à la pyramide alimentaire. Grâce à l’agroécologie, elle apprend l’importance d’une nourriture saine et variée et approfondit également ses connaissances sur les meilleurs légumes, céréales et fruits à cultiver, même après une longue sécheresse. Au Kenya, les communautés rurales cultivent des jardins dits comestibles. Elles produisent plus que ce dont elles ont besoin pour vivre et peuvent ainsi vendre les surplus sur les marchés créés spécialement à cet effet. Aux Philippines, régulièrement frappées par des typhons, des éruptions volcaniques et des tremblements de terre, des semences résistantes aux changements climatiques sont nécessaires. De plus, il faut renforcer la sécurité des habitant·e·s afin qu'ils et elles puissent mieux faire face à ces catastrophes naturelles, de plus en plus fréquentes et extrêmes.

Faits et chiffres

Alors que l’agriculture industrielle n’offre pas de réponse à la crise climatique et détruit l’environnement, l’agroécologie améliore quant à elle la situation alimentaire et permet d’atténuer les effets du réchauffement planétaire.

Près de 828 millions de personnes ne mangent pas à leur faim, soit environ 10 % de la population mondiale. En d’autres termes, la faim frappe une personne sur 5 en Afrique, une personne sur 10 en Asie et une personne sur 12 en Amérique latine. En Amérique du Nord et en Europe, ce chiffre s’élève à quelque 2 % de la population.

1/3 de la nourriture produite dans le monde pour l’alimentation humaine est gaspillée ou jetée.

En 2020, 10 % de plus de femmes que d’hommes ont été touchées par la faim.

L’application de diverses techniques agroécologiques permet de réduire de 22 % le risque de malnutrition.

Fruits, légumes et écolage

Sur le champ de Phylis Mumbi Kamau, des arbres fruitiers côtoient en bon compagnonnage diverses espèces de légumes. Ces associations végétales sont source de bénéfices mutuels et améliorent la résistance des plantes aux sécheresses toujours plus fréquentes.

« Par le passé, nous cultivions uniquement du maïs et des haricots, de sorte que nous n’avions plus grand-chose, voire plus rien du tout, à nous mettre sous la dent en période de sécheresse », explique Phylis Mumbi Kamau, une paysanne qui participe depuis plusieurs années à un projet mené par l’organisation partenaire d’Action de Carême, Caritas Nyahururu. Avec son mari et ses quatre fils, elle habite dans le village de Mithuri, dans le comté de Laikipia, sur les hauts plateaux du Kenya. Dans cette région aux nuits froides et aux terres réputées fertiles, le réchauffement planétaire fait toutefois de plus en plus ressentir ses effets, si bien que, certaines années, la saison humide est quasi inexistante. Cette situation représente une menace pour la population résidant aux alentours de Nyahururu, qui vit essentiellement de l’agriculture et de l’élevage.

Sans compter que le surpâturage et la déforestation à grande échelle accentuent aussi la fréquence des sécheresses, ce qui cause des pertes de récolte et ne permet plus au bétail de trouver de quoi se nourrir. Comme si ce n’était pas suffisant, la dépendance envers les engrais chimiques et les semences hybrides onéreuses ainsi que l’emprise des usuriers plongent rapidement les paysannes et les paysans dans l’endettement. Pour faire face à cette situation, l’organisation partenaire d’Action de Carême s’attaque aux racines des problèmes. Avant toute chose, elle encourage les habitant·e·s à former des groupes afin de leur permettre de surmonter ensemble leurs difficultés.

Phylis Mumbi Kamau a elle aussi choisi la voie du collectif : « Je fais partie d’un groupe de jeunes à Mithuri. Chacun·e des membres cultive sur son propre lopin de terre une grande diversité de végétaux. Nous faisons pousser et nous échangeons des plantons, et parfois nous en recevons aussi. »

Quand diversité rime avec fertilité

Les animatrices et animateurs locaux forment la population aux techniques agroécologiques de culture et de préservation du sol. En protégeant les sols de l’érosion, en améliorant leur vitalité et en plantant des arbres fruitiers et forestiers, les bénéficiaires accroissent la capacité de rétention d’eau de leurs terres, leur fertilité et le développement des plantons. Par ailleurs, les travaux collectifs sur les champs favorisent l’échange de connaissances. Phylis cultive des mangues, des fruits de la passion, du chou frisé, des courges, des patates douces et du manioc. Joseph, son fils aîné, lui prête régulièrement main-forte et s’est spécialisé dans les greffes. Grâce à tous ces efforts, les arbres fruitiers parviennent à croître en dépit des sécheresses toujours plus fréquentes. Joseph apprécie l’agriculture, mais c’est au métier d’ingénieur qu’il aspire. Il nous explique ce choix :

« Les ingénieurs sont généralement amenés à tout réinventer de A à Z. C’est proche de ce que nous faisons ici aux champs. »

Avoir les moyens de payer l’écolage

À la fois mère et paysanne, Phylis n’a pas des journées de tout repos. Levée à 5h45, elle récite la prière du matin, puis allume le feu afin de préparer une infusion pour toute la famille. Une fois que les enfants ont terminé leur petit-déjeuner, les trois aînés vont à l’école, tandis que le benjamin reste à la maison ou va chez ses grands-parents qui habitent tout près. Phylis balaye alors la maison, nourrit les poules, trait la vache et l’emmène à la prairie. Ensuite, elle se rend aux champs avec son mari.

« Je suis heureuse quand je vois que tout ce que j’ai planté se développe bien. J’aime vraiment travailler aux champs. »

La participation au projet a changé la vie de toute la famille Kamau :

« Jamais il ne me serait venu à l’esprit de planter des arbres fruitiers. C’est grâce au soutien des coordinateurs et coordinatrices du projet et à l’accompagnement de mon groupe si j’ai osé franchir le pas. Aujourd’hui, je n’achète plus de fruits. Il me suffit d’aller les cueillir sur mon champ pour ensuite les donner à mes enfants. J’ai même tellement d’excédents que je les partage avec certaines de mes voisines qui ne participent pas au projet. Sur les champs, je n’utilise plus aucun engrais chimique et n’emploie que des produits naturels pour chasser les ravageurs. Cette démarche a amélioré la qualité de notre nourriture et réduit considérablement le nombre de maladies dont nous souffrons. Qui plus est, nous récoltons un tel volume de fruits que j’ai aussi la possibilité d’en vendre au marché. Grâce aux revenus que j’en tire, je paie l’écolage de mes enfants et j’achète quelques articles dont j’ai besoin à la maison. Je n’ai plus besoin de consacrer un grand budget à la nourriture, puisque je produis l’essentiel dans mon jardin. »

Grâce à votre aide, Action de Carême soutient des personnes dans leur droit à l'alimentation.

Un grand merci pour votre solidarité !

La fondation Action de Carême poursuit les objectifs suivants :

  • Apporter son soutien au travail et aux projets des organisations de développement et des Églises dans le monde entier en faveur des personnes défavorisées sur le plan économique et social, principalement en Afrique, en Asie et en Amérique latine
  • Prendre part au débat sur la politique de développement et participer à la prise de décisions dans ce domaine
  • Promouvoir la solidarité internationale auprès de la population et de l’Église en Suisse par une collaboration œcuménique et un travail d’information et de sensibilisation, notamment pendant le temps du carême

Impressum

Éditrice : Action de Carême Suisse, Lausanne
Rédaction: Colette Kalt, Tiziana Conti, Valérie Gmünder
Illustrations : Skiss GmbH, Lucerne
Photos : Joy Obuya, Ako M. Randrianarivelo, Juan Manuel Peña, Banque d’images d’Action de Carême
Mise en ligne : Manolito Steffen